Investissement

Le cycle économique de l’entreprise nécessite que soient réalisés des achats qui entreront dans le processus de production. L’entreprise obtiendra le retour de l’argent dépensé lors de la vente ultérieure de biens ou de prestations de service.

Pour des raisons de méthodologie, la comptabilité distingue les achats courants (Consommation intermédiaire – CI – en comptabilité nationale) des investissements qui sont des achats dont l’utilisation portera sur plusieurs années et dont l’usure sera progressivement intégrée au prix de vente. Sur le fond, rien ne distingue l’achat courant de l’investissement si ce n’est son traitement comptable : en charge dans le premier cas, en actif de bilan (propriété de l’entreprise) dans le second cas avec une charge (amortissement) répartie sur plusieurs exercices[1]Le fait que les achats courants puissent constituer des stocks pris en compte dans la comptabilité confirme que dans la réalité économique, tout achat reste un investissement, même si ce … Continue reading.

On retiendra comme définition de l’investissement, tout achat de l’entreprise destiné à une production portant sur plusieurs années.

La comptabilité nationale fait le distinguo entre investissements bruts et investissements nets. Les investissements bruts sont ceux qui sont réalisés sur une année. Les investissements nets sont les investissements bruts diminués de l’évaluation de leur usure que l’on appelle consommation de capital fixe (CCF)[2]Ceci correspond aux amortissements dans la comptabilité d’entreprise. Sauf que cette dernière suit des règles d’amortissement essentiellement fiscales alors que la comptabilité nationale suit … Continue reading.

References

References
1 Le fait que les achats courants puissent constituer des stocks pris en compte dans la comptabilité confirme que dans la réalité économique, tout achat reste un investissement, même si ce n’est pas la définition comptable.
2 Ceci correspond aux amortissements dans la comptabilité d’entreprise. Sauf que cette dernière suit des règles d’amortissement essentiellement fiscales alors que la comptabilité nationale suit ses propres règles.