De nombreuses personnes réalisent tous les jours du travail auquel elles n’aspirent pas vraiment, qui est souvent sale, fatigant, et peu valorisé.
Il s’agit d’emplois que ces personnes n’acceptent parce qu’elles n’ont pas d’autres choix. Le pire est que ces emplois ne garantissent pas toujours des temps complets, qu’ils s’effectuent à des moments de la journée peu enviés (tôt le matin ou tard dans la journée) et trop souvent payés au seul Smic.
Grâce à la Sécurité économique, ces personnes, qui réalisent souvent des travaux indispensables à la société, seront en capacité d’exiger des temps pleins et une réévaluation salariale car il y a fort à parier que de nombreux emplois apparaîtront dans des domaines qu’elles préféreront.
La Sécurité économique est le moyen pratique d’obtenir la réévaluation des tâches les plus ingrates et souvent les moins bien rémunérées de cette société.
C’est aussi un des objectifs affichés du revenu universel. Est-ce qu’un revenu universel, forcément inférieur au Smic, est la bonne réponse face à ce problème ? Dit autrement, pourquoi le refus d’un travail non désiré et aliénant devrait-il être pénalisé par un revenu qui reste faible ? L’intérêt de la Sécurité économique est d’offrir un véritable choix de travail avec des salaires supérieurs au Smic.